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 (Découvrez ici de nombreuses images anciennes et récentes du village et de son annexe.)


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   Durant les années 1920, la France, demeurant sous la crainte d'une invasion comparable à celle de 1914, ordonna à son Etat-Major d'établir un plan de défense.

De ce fait, fût créée en 1927 la CORF, Commission d'Organisation des Régions Fortifiées, dont la mission était la réalisation matérielle de la Ligne. Les travaux débutèrent ainsi à la fin de l'année 1929.

 

La ligne principale de résistance fût constituée d'ouvrages et de casemates dotés de réseaux de rails, avec tirs d'infanterie et d'artillerie, les ouvrages se couvrant entre eux. Cette protection mutuelle est par ailleurs le point fort de l'ensemble fortifié.

En cas de brèche dans la ligne principale, fût créée une seconde ligne, constituée d'une multitude de blockhaus confiés à la MOM, la Main d'Oeuvre Milititaire, et cela pour des raisons d'économie.

 

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La ligne est, de plus, constituée de Régions Fortifiées, qui sont divisés en secteurs fortifiés, eux-mêmes découpés en sous-secteurs en temps de guerre.

 

Par conséquent, un secteur fortifié se compose de la manière suivante:

 

        • Lignes d'avant-poste

        • Lignes principales d'ouvrages et casemates

        • Seconde ligne avec artillerie et troupes d'intervalle

        • Casernement de sureté

        • Sous-station électrique

        • Dépôt de vivres et de munitions

 

 

 

¤Typologie.

 

Les éléments qui forment cette ligne sont au nombre de quatre:

 
 

a) La casemate CORF, crée en 1930, qui ressemble à un bloc d'infanterie d'ouvrage, non relié à sa suivante. Elle est composée de deux étages avec chambres de tir, simples ou doubles.

L'armement se compose d'un ou deux jumelages REIBEL complétés par un canon antichar. Dans les cloches JM ou FM au mortier de 50 m/m. A l'arrière se trouvait une goulotte lance-grenades, un fossé diamant, ainsi qu'un projecteur blindé. 

L'efficacité d'une telle casemate avoisinait les 2000 mètres. Ces casemates sont autonomes, équipées d'un groupe électrogène, d'un puit, de ventilateurs, et possédaient des réserves en munitions et en vivres prévues pour un éventuel isolement prolongé.

 

Le premier étage était réservé au combat, avec organe de tir, et le deuxième servait de casernement à l'équipage composé d'une trentaine d'hommes, aux ordres d'un lieutenant ou d'un adjudant-chef.

 

L'épaisseur du béton pouvait atteindre 3,50 mètres pour la dalle et le mur exposé aux tirs; et 1,50 mètres pour les autres murs.

 

 

   En plus des casemates CORF, les intervalles étaient surveillés par des casemates plus légères du type STG, casemates à un seul étage avec deux chambres de tir opposées ou juxtaposées, et parfois une cloche. Il pouvait y avoir des casemates d'artillerie pour une ou deux pièces de 75 m/m.

 

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Juste avant la guerre ont été construits de petits blocs de béton dotés d'une chambre de tir.

 

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b) Les abris d'intervalle: Ces ouvrages sont destinés à abriter des troupes d'intervalles ainsi que les PC (Postes de Commandement). Les abris cavernes peuvent attendre une profondeur de 8 à 20 mètres suivant la nature du sol. Ils sont d'une capacité d'une ou de deux sections ( 1compagnie pour l'abri de Petit-Rederching). La défense était assurée par une ou deux cloches GFM, et de créneaux FM à l'arrière.

Les abris de surface ne forment eux qu'un bloc a deux entrées. L'alimentation électrique était assurée par un groupe élecrogène.

 

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c) Des observatoires sous diverses formes (casemates bétonnées, guérites, tourelles de char FT17).

Ils se situaient sur les hauteurs en retrait de la ligne de feu.

 

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d) Des ouvrages, servant à  assurer une riposte par une forte puissance de feu. Les ouvrages d'infanterie étaient composés de plusieurs blocs reliés par des galeries sous terre (caserne, usine).

Les ouvrages d'artillerie, quant à eux, étaient composés de plusieurs blocs d'artillerie sous tourelle, ou sous casemate avec entrée hommes, et entrée munitions.

 

 

 

Petit-Réderching faisait partie du secteur fortifié de Rohrbach, Sous-secteur du Légeret, occupé par le 153e RIF.

 

 

 

 

 

 

 


 

Source:

MARY, Jean-Yves, La Ligne Maginot, Italie, 1980.

 

 



  

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